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Autofictions et autobiographies

  • La méduse, Boum
    • « Odette a une méduse dans l’œil, qu’elle seule peut voir. Une méduse qui se multiplie. »
  • Occupez-vous des chats, j’pars!, Iris
    • « Iris a pas mal bourlingué, trimballant sa valise – toujours trop lourde – d’une ville à l’autre. Dans ce livre, on la suit en France, en Belgique, en Russie et au Japon. Chaque voyage procure son lot de moments loufoques, de découvertes culinaires, de rencontres inoubliables, mais aussi d’angoisse et de solitude. Parce que même si l’idée de partir à l’autre bout du monde semble souvent séduisante, tel un remède pour soulager n’importe quel chagrin, les voyages sont rarement de tout repos ! Amalgamant des fanzines composés il y a quelques années à de nouvelles pages, Iris jette un regard tantôt amusé, tantôt bienveillant, sur ses souvenirs. Occupez-vous des chats, j’pars est un recueil d’histoires au charme irrésistible. »
  • Corps vivante, Julie Delporte
    • « En 1990, Julie Delporte n’a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s’identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main. »
  • Je pense que j’en aurai pas, Catherine Gauthier
    • « Sous la forme d’une autofiction, à la fois roman graphique et journal intime, l’autrice aborde l’absence de maternité : un sujet épineux, empreint d’émotivité, qu’elle traite avec prudence, respect et sensibilité. Une introspection illustrée qui laisse place à l’interprétation et au questionnement. Chaque chapitre est entrecoupé de témoignages d’autres femmes qui expliquent pourquoi elles n’ont pas eu d’enfant. Des parenthèses dans le récit, comme autant de pistes à explorer. L’autrice aborde aussi l’épuisement, ou la dépression, qui peut influencer la décision d’une femme sur le fait de vouloir devenir mère. Un autre sujet délicat quelle aborde avec doigté. »
  • Melody, Sylvie Rancourt
    • « En 1980, Sylvie Rancourt et son petit ami quittent le nord du Québec pour s’installer à Montréal. N’ayant pas reçu d’éducation ou de formation formelle, ils ont eu du mal à trouver un emploi, si bien que Sylvie Rancourt a commencé à danser dans des clubs de strip-tease. Ces expériences constituent l’ossature de la première bande dessinée autobiographique, Melody, que Sylvie Rancourt écrit, dessine et distribue à partir de 1985. » … « Dans les premiers numéro, je me suis basé sur ma vie de danseuse mais j’ai omis de dire des choses que j’avais honte. Donc aujourd’hui je fais la correction ici pour dire la vérité même si c’est gênant. »

Biographies

  • Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent T.1, Pénélope Bagieu
    • « Guerrière apache ou sirène hollywoodienne, gardienne de phare ou créatrice de trolls, gynécologue ou impératrice, les Culottées ont fait voler en éclats les préjugés. Quinze portraits de femmes qui ont inventé leur destin. »
  • Culottées : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent T.2, Pénélope Bagieu
    • « Rappeuse afghane ou astronaute, reine des bandits ou volcanologue, inventrice ou journaliste d’investigation, les Culottées ne renoncent jamais. Quinze nouveaux portraits de femmes qui ont bravé tous les obstacles pour mener la vie de leur choix. »
  • Céleste T.1 : Bien sûr, monsieur Proust, Chloé Cruchaudet
    • « Portrait de Céleste Albaret (1891-1984), gouvernante de Marcel Proust et parfois secrétaire à laquelle il dicte son oeuvre. Il met en lumière la particularité de leur lien et la construction d’un monument de la littérature ainsi que les multiples facettes et aspérités de l’écrivain. »
  • Leda Rafanelli : la gitane anarchiste, Luca De Santis, Sara Colaone et Francesco Satta
    • « Féministe, anarchiste, musulmane, individualiste, femme de lettres, chiromancienne, partisane de l’amour libre, athée, pacifiste, idolâtre… Leda Rafanelli n’est pas à un paradoxe près… Et s’en fiche éperdument ! Née en 1880, Leda meurt en 1971. Elle aura vécu mille vies en une. »
  • Noire : la vie méconnue de Claudette Colvin, Emilie Plateau & Tania Montaigne
    • « Neuf mois avant Rosa Parks, l’histoire de Claudette Colvin, jeune adolescente noire, qui a refusé de se lever dans le bus le 2 mars 1955. Elle était alors âgée de 15 ans. Après avoir été jetée en prison, elle décide d’attaquer la ville et de plaider non coupable. C’est le début d’un itinéraire qui la mènera de la lutte à l’oubli. »
  • Camille Claudel, Monica Foggia & Martina Marcatori
    • « Cette bande dessinée retrace le destin tragique de Camille Claudel. Elle s’installe à Paris à la fin du XIXe siècle afin de devenir sculptrice. Elle entre à l’Académie Colarossi puis à l’atelier d’Auguste Rodin. Elle devient alors sa muse et son amante. Cependant, leur relation se détériore et la jeune femme ne parvient pas à se faire une place dans le monde des arts. Elle sombre dans la folie. »

Enjeux d’appartenance raciale

  • Khiêm : Terres maternelles, Djibril Morissette-Phan & Yasmine Phan-Morissette
    • « L’histoire familiale d’une jeune métissée québécoise lève le voile sur la nature mouvante et complexe de l’identité à travers trois vies de femmes, trois récits bouleversants : jeunesse de la grand-mère au Vietnam dans les années 40 et 50, fuite de la mère au Canada à l’âge de 15 ans en 1979 et vie en hybride de la fille au Québec en 1996.Le fil de l’histoire se tisse pour raconter la douleur, la force et la résilience avec chaque génération se positionnant du mieux qu’elle le peut au sein d’une société qui la transforme. »
  • Banana Girl : jaune à l’extérieur, blanche à l’intérieur, Kei Lam
    • « Kei a grandi en France, partagée entre deux cultures : les dim sum et le camembert, la fête de la Lune et l’Épiphanie, le baume du tigre et l’eau bénite… La vie n’est pas toujours simple pour une petite Chinoise à Paris, mais peu à peu elle se forge une identité faite de ces références multiples. Aujourd’hui, Kei revendique son métissage culturel et assume joyeusement l’étiquette de banane, jaune à l’extérieur et blanche à l’intérieur… »
  • Blanc autour, Wilfrid Lupano, Stéphane Fert et Joanie DiMartino
    • « 1832. Canterbury, Etats-Unis. Une école fait rempart contre l’ordre blanc. »

Enjeux féministes

  • Il est où le patron ? Chroniques de paysannes, Maud Bénézit & Les paysannes en polaire
    • « Dans un village de moyenne montagne, la vie de trois paysannes pendant une saison agricole, notamment face au sexisme lié à leur profession. Jo, jeune diplômée, s’installe dans une ferme caprine. Anouk, ancienne citadine, est apicultrice depuis cinq ans. Coline, mariée et mère, a repris la ferme de ses parents. Elles se lient d’amitié après leur rencontre au marché et s’entraident. »
  • Re-sisters, Jeanne Burgart Goutal & Aurore Chapon
    • « Un roman graphique écoféministe situé en 2030, dans une société où la course au profit reste d’actualité. Entre épuisement des ressources, accroissement des inégalités et restriction des libertés, cette fiction philosophique montre l’importance pour l’humanité de se réinventer et présente les apports théoriques qui font la richesse du mouvement écoféministe. »
  • Nos mutineries, Eve Cambreleng & Blanche Sabbah
    • « Cet album propose une riposte aux principaux arguments antiféministes. »
  • Moi aussi je voulais l’emporter, Julie Delporte
    • « À quel âge ai-je commencé à me sentir flouée d’être une fille? C’est autour de cette interrogation initiale que s’articule Moi aussi je voulais l’emporter, réflexion personnelle sur le genre qui devient au fil des pages un véritable récit d’apprentissage féministe. Inspirée par la figure de Tove Jansson, créatrice des Moomins à laquelle devait d’abord être consacré l’ouvrage, Julie Delporte se remet ici en question en tant que femme, tout en s’interrogeant sur la place qu’occupent celles-ci dans le monde. Avec une sincérité désarmante, elle expose ses doutes et ses craintes et tente de leur donner un sens. Moi aussi je voulais l’emporter est un essai autobiographique où l’intime entre en résonance avec le social. Porté par le dessin lumineux de Delporte, le livre trouve son équilibre quelque part entre la douceur et la douleur. »
  • Libres !: manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, Diglee, Ovidie et Anne-Claire Thibaut-Jouvray
    • « La seule certitude qu’il nous reste en matière de sexe : nous sommes les seules décisionnaires de ce que nous faisons de notre corps et rien ni personne ne devrait jamais nous dicter notre conduite. » – Ovidie
  • Fantastic Plotte, Julie Doucet
    • « Fantastic Plotte reprend les toutes premières bandes dessinées de Julie Doucet autopubliées entre 1987 et 1990 dans le fanzine Dirty Plotte qui allait la rendre célèbre. La plupart de ces planches sont inédites et permettent de juger de l’incroyable force de ces bandes, à la fois crues et imaginatives, dessinées avec un grand talent alors que l’auteure en est encore à ses débuts. Les fanzines sont repris dans la langue d’origine, qui variait du français à l’anglais, selon les parutions. Tous les textes sont traduits dans la deuxième partie du volume. »
  • Super cyprine, Tess Kinski
    • « Après le baccalauréat, Cyprine débute des études de médecine à Dijon. Mais la jeune fille est victime d’un mal qui lui gâche le quotidien. Corrosive, sa cyprine envoie tous les garçons avec qui elle a des relations à l’hôpital. Pour échapper à ce secret, elle s’installe à Pigalle où elle devient barmaid dans un cabaret. Elle découvre alors le fléau du harcèlement de rue. »
  • Becoming Rosie, Shreyas R. Krishnan
    • « Comment une affiche diffusée pendant la guerre, représentant une ouvrière anonyme, a-t-elle pu devenir un symbole mondial de l’émancipation féminine ? En croisant l’histoire de Rosie la Riveteuse avec les théories de Judith Butler sur la performativité du genre, Devenir Rosie s’intéresse à la manière dont le tissu social a été redessiné après la Seconde Guerre mondiale. »
  • Et à la fin, ils meurent: la sale vérité sur les contes de fées, Lou Lubie
    • « Une bande dessinée qui présente, sous forme humoristique, les contes classiques et les idées qu’ils véhiculent : violence, sexisme, racisme, entre autres. »
  • Commando culotte, Mirion Malle
    • « Quelles places ont les femmes dans les blockbusters et les séries télé ? Quel est l’impact sur notre société ? Voilà les questions auxquelles répond commando culotte avec pédagogie mais aussi humour et légèreté, alternant critiques et déconstruction de mythes sexistes comme les filles n’ont pas d’humour, la friendzone, le maquillage c’est nul et c’est pour les filles, les flingues c’est cool et c’est pour les garçons, et bien d’autres. »
  • Confessions d’une femme normale, Éloïse Marseille
    • « Dans Confessions d’une femme normale, l’autrice montréalaise remonte le fil de ses tribulations dans le but de terrasser la honte qui lui colle au corps depuis l’enfance dès qu’il est question de sexe. D’une remarquable franchise, ce premier livre est un plaidoyer pour une sexualité décomplexée et sans tabous. »
  • Femme, vie, liberté, Marjane Satrapi (dir.)
    • « Avoir vingt ans en Iran et mourir pour le droit des femmes Le 16 septembre 2022, en Iran, Mahsa Amini succombe aux coups de la police des mœurs parce qu’elle n’avait pas «bien» porté son voile. Son décès soulève une vague de protestations dans l’ensemble du pays, qui se transforme en un mouvement féministe sans précédent. Marjane Satrapi a réuni trois spécialistes: Farid Vahid, politologue, Jean-Pierre Perrin, grand reporter, Abbas Milani, historien, et dix-sept des plus grands talents de la bande dessinée pour raconter cet événement majeur pour l’Iran, et pour nous toutes et nous tous. »
  • Il fallait que je vous le dise, Martin Winckler & Aude Mermilliod
    • « J’avais 24 ans. C’était mon choix. Un choix que je n’ai jamais regretté depuis. Cela ne veut pas dire que ça a été facile. J’ai été bouleversée par cette décision, et très seule face à des émotions que je ne m’expliquais pas. Des années plus tard, j’ai décidé d’écrire tout cela. De dire toutes ces choses que l’on garde silencieuses, dans l’espoir que mon témoignage sera utile et rassurant pour d’autres. »Il fallait que je vous le dise est un récit à deux voix dans lequel le parcours personnel de l’autrice rejoint le parcours du médecin et romancier Martin Winckler, autour d’un sujet encore largement tabou : l’avortement.
  • Le choeur des femmes, Martin Winckler & Aude Mermilliod
    • « Jean Atwood est en fin d’internat à l’hôpital et vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Elle est envoyée dans un service consacré à la médecine des femmes, dirigé par le docteur Franz Karma. La rencontre entre ces médecins ne ressemble pas à ce que Jean avait imaginé. »

Relations amoureuses et interpersonnelles

  • La fille dans l’écran, Lou Lubie & Manon Desveaux
    • « Coline vit en France et rêve de devenir illustratrice. En quête d’inspiration, elle contacte Marley, une photographe installée au Québec qui a abandonné sa passion au profit d’une vie sociale qui évolue principalement autour des cercles de son amoureux, et d’un emploi dans un café. Ces deux jeunes femmes que tout oppose vont tisser, à force de courriels et de textos, un lien troublant. Écrite à quatre mains, cette bande dessinée évoque la distance et le décalage horaire, mais aussi une réflexion sur les communications à l’ère hyper moderne, de la façon dont elles rapprochent les gens éloignés les uns des autres et dont elles éloignent ceux qui sont proches. »
  • Assignée garçon : Ambiance trans de feu, Sophie Labelle
    • « Cette bande dessinée tirée du webcomic à succès Assignée garçon met en scène Stéphie, une jeune fille transgenre qui navigue à travers sa première histoire d’amour, ses querelles avec ses camarades d’école et sa relation avec son père. Heureusement, Ciel est là pour la suivre dans ses mésaventures. Le duo apprend à se découvrir et à se célébrer tout en nous offrant des réflexions sur les réalités des personnes trans et queer. Une bande dessinée jeunesse réfléchie et émouvante où les jeunes trans et non conformes dans le genre, et les autres, pourront se reconnaître. »
  • Adieu triste amour, Mirion Malle
    • « Un jour, Cléo réalise qu’elle ne connaît pas vraiment la personne avec qui elle partage sa vie. Comment continuer à aimer quelqu’un en qui on n’a plus confiance? Jeune autrice de bandes dessinées qui a quitté la France pour s’installer Montréal avec son amoureux, elle se retrouve alors perdue, et essaie de répondre à cette question: rester et essayer, ou partir et se trouver? Adieu triste amour est un livre de printemps, de soleil qui revient, un livre dans lequel, après avoir été réveillé·e par le grand froid, on se laisse aller la douceur de la nature qui renaît. »
  • Amours croisées, Laura Nsafou & Camélia Blandeau
    • « Récit de l’histoire d’amour entre Yari, une femme monogame convaincue, et Hidde, un homme polyamoureux. »
  • Les sentiments du prince Charles, Liv Strömquist
    • « Bande dessinée militante qui alterne fiction et analyse documentée et met à mal les idées reçues sur la relation amoureuse en soulignant que cette dernière n’est qu’une cage fabriquée par les hommes pour maintenir les femmes dans un état de dépendance et de soumission. Cet album est un appel à la prise de conscience et à la libération. »
  • Dans un rayon de soleil, Tillie Walden
    • « Une odyssée amoureuse dans un univers fascinantAux confins de l’espace, Mia s’engage sur un vaisseau dont l’équipage restaure des structures architecturales du passé. Alors qu’elle semble y trouver une nouvelle famille, ses souvenirs refont surface : cinq ans auparavant, elle a rencontré Grace au pensionnat et en est tombée éperdument amoureuse… »

Santé mentale

  • Jane, le renard et moi, Fanny Britt & Isabelle Arsenault
    • « Hélène est victime de harcèlement et d’intimidation à son école. Elle trouve alors refuge dans le monde de Jane Eyre, le premier roman de Charlotte Brontë… »
  • Je prends feu trop souvent, Charlotte Gosselin
    • « Ce premier roman graphique exprime l’hypersensibilité qui accompagne la maladie au quotidien. À l’aide d’images et de poésie, on suit la trajectoire d’une jeune femme aux prises avec un feu qui la consume trop souvent. Au fil des pages se dévoile une forme de beauté derrière le drame, à travers les amitiés (notamment entre les patients) et la relation que le personnage entretient avec elle-même. La psychiatrie est un monde méconnu dans lequel les patients partagent une solitude et un mal-être qui, lorsque raconté de manière sensible, peut être ressenti de tous. Un livre intime et important, magnifiquement illustré par l’autrice. »
  • C’est comme ça que je disparais, Mirion Malle
    • « La première fois où j’ai eu le goût de mourir, j’avais genre euh 12 ans ? Mais ça compte pas, ça compte pas celle-là. Entre un emploi qui lui prend tout son temps et une dépression qui la paralyse, Clara est incapable de terminer le recueil de poésie sur lequel elle travaille. Ses amies tentent de l’aider. Mais ce n’est pas toujours simple de s’ouvrir aux autres et d’expliquer ce que c’est, ce vide qui remplit tout. C’est comme ça que je disparais est le premier récit de fiction signé par Mirion Malle. »
  • Symptômes, Catherine Ocelot
    • « Dans cette quatrième bande dessinée, Catherine Ocelot s’interroge sur les empreintes laissées par les mots, sur ce qui rend malade et ce qui guérit, sur la nature profonde de chaque individu et sur la manière de tendre l’oreille à cette petite voix que l’on tait trop souvent. Comme des plantes qui s’enlacent dans une serre, les récits de Symptômes s’entrecroisent et s’imbriquent les uns dans les autres pour exposer les liens qui nous unissent, mais aussi la façon dont les relations, qu’elles soient toxiques ou saines, se répercutent sur notre corps et notre esprit. Et si des fils invisibles nous reliaient pour toujours à ceux qui ont joué un rôle dans notre vie? La finesse des dialogues et du dessin transmettent aux lectrices et aux lecteurs toutes les émotions et réflexions, tantôt drôles, tantôt poétiques, qui émaillent le livre. Symptômes, un peu à la façon d’un rêve éveillé, explore nos mouvements intérieurs, ce qui nous transforme. »
  • Vous avez détruit la beauté du monde, Christian Quesnel, Patrice Corriveau, Isabelle Perreault et André Cellard
    • « Vous avez détruit la beauté du monde sont les derniers mots prononcés par la poétesse Huguette Gaulin avant qu’elle ne s’immole sur la place publique, à Montréal, le 4 juin 1972. C’est aussi le titre de cette bande dessinée qui aborde d’une manière originale un sujet délicat : l’histoire du suicide. Cet ouvrage est inspiré par la découverte, dans le greffe de la paix du Québec, de plus de 20 000 dossiers du coroner pour lequel celui-ci avait conclu à un décès par suicide sur le territoire de la province de 1763 à 1986. Ces enquêtes, qui cherchent à déterminer les causes et circonstances des décès, contiennent des descriptions, des témoignages et, à partir du 20e siècle, des photographies de scènes de suicide. Ces traces permettent, entre autres, de reconstituer la dernière image, l’ultime impression, parfois soigneusement élaborée, que le suicidé a cherché à laisser au monde des vivants. »
  • Le meilleur a été découvert loin d’ici, Mélodie Vachon Boucher
    • « Afin de se plonger dans l’écriture de son livre, Mélodie se retire quelques jours dans une abbaye loin de toutes distractions urbaines. Dans cet écrin de silence, elle ouvre les portes de son propre cimetière pour marcher entre les histoires de son avant. Elle y caresse quelques souvenirs et regarde de loin certains autres. Ce retrait du monde la poussera à sonder ses sentiments, ses envies. À apprivoiser ses peurs, à revenir sur certaines blessures et à apprendre à faire le deuil de certains pans de sa vie qu’elle croyait réglés. Le meilleur a été découvert loin d’ici est une oeuvre touchante qui confirme le talent et la voix unique de Mélodie Vachon Boucher. « 



Super Hero

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